dimanche 27 juin 2010

Sentier des loups

Classique du parc de la vallée de la Jacques Cartier, voici quelques images du sentiers des loups.

Bonne semaine à tous !






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mercredi 23 juin 2010

Bonne St-Jean !



Le 24 Juin c'est le 14 Juillet du Québec. Une grosse fête (j'allais écrire un gros party) à l'ambiance incroyable. La bière coule à flot, les drapeaux fleur-de-lysés sont dans toutes les mains et le "bonne st jean" se souhaite dans une convivialité et un bel esprit de partage. C'est un peu comme si la fête de la bière se mélangeait à la fête de la musique, au 14 juillet et le tout dans une ambiance proche d'un lendemain de finale de coupe du monde 98.

Mais bien sûr la fête nationale est avant tout un évènement fondamental du fait québécois et de sa volonté d'exister. Lisez ci dessous, le texte prononcé dans toutes les grandes villes québécoises lors de la soirée d'hier. Même si beaucoup d'allusions vont vous échapper depuis la France des footballers grévistes, posez vous la question de qui et quand a été écrit pour la dernière fois un texte qui vous faisait sentir fier d'être français. Moi en tous cas, j'étais fier des québécois hier soir.

Mon Québec se bâtit à coups de crayon,
à coups de mots, à coups de cœur!
Il se crée à coups de gueule,
à coups de pinceau, à coups d’idées!
Il s’invente à coups de rêves.

Contre les vents puissants qui érodent l’âme des nations,
nous avons toujours en nous, fière et vivante, cette étincelle
qui fait de nous l’envie du monde entier :

Nous sommes Québécois et créateurs!
Et l’un ne va pas sans l’autre!

Sous les projecteurs de la scène,
dans les garages de village
sous les fluorescents des laboratoires,
dans les champs, dans les forêts, sur la mer,
À coups de patentes à gosses,
de bebelles insolites,
de gréements fascinants!

On réinvente chaque jour notre Québec!

Contre vents et marées, contre les peurs et la domination
On s’est tenu debout en donnant aux choses établies un autre sens!

Parce que nous taire, on n’a jamais su!

On fait de nos forces, un spectacle,
de nos solitudes, un poème,
de nos chicanes, une blague!

On chorale! On turlute! On oxygène!
On chante aux accents d’Afrique,
aux accents des McGarrigle
De l’Île d’Orléans à Natashquan,
de Saint-Vallier Montréal à la forêt des mal-aimés.
Lindberg hallucine et les foufounes se font électriques!

Nous taire? Jamais!
On parle! On phrase! On gueule!
On farlardeau! On chartrand!

Nous sommes un peuple de toutes les histoires et de toutes les littératures!

Nos hivers sont des pages blanches sur lesquelles on peut tout réécrire!
De l’inespéré et de l’inattendu,
Des survenants et des hommes rapaillés.
Des complaintes de phoque, des charges d’orignal
Des Plouffe, des Caleb, des Belles-sœurs!
Des belles bêtes et des énigmes du retour.

Nos imaginaires sont comme nos aurores boréales : sans frontières!
On est faiseur de moulin à images,
échassier qui jongle avec la planète,
improvisateur dans le ring de la sainte flanelle.

On danse, on gigue! On quadrille!
On continental! On se « la la la » dans les airs!

On dessine, on sculpte, on est automatiste,
Nos courtes-pointes ont des motifs arabiques,
Et Gilles Carle filme notre vraie nature!

Nous taire, baisser les yeux, cesser de bouger, nous le refusons globalement!

Je n’ai pas 20 ans!
J’écris le « Vaisseau d’or »!

Je n’ai pas 20 ans!
Je présente mon robot à Expo-science! Je compose le Concerto de Québec! Je crée une ONG!

Je n’ai pas 20 ans!
J’invente la motoneige! Je décrypte le génome humain! Je lutte pour des amours différentes!

Je n’ai pas 20 ans!
J’ai un cœur de pirate! Je récite le cantique de la loi quantique! Je plante des arbres!

Je n’ai pas 20 ans!
J’invente un jeu vidéo! Je monte les marches de Cannes! Je viens en aide à Haïti!

Et chacune de mes créations participe à la beauté du Québec
et cette beauté se conjugue en français!

Notre langue que nous avons su protéger contre les speak white!

Notre langue, que les travailleuses d’ici, pour se rappeler à elle,
ont décorée d’un « e », d’un « euse » et d’un « ice »!

Notre langue, fragile dans chacun de nos gestes du quotidien,
dans chaque pas que l’on fait vers l’autre.

Notre langue aura toujours besoin de notre créativité!

Gens du pays!
Créateurs d’hommes partis dans le Nord et des retrouvailles dans le Sud.
Inventeurs d’hivers terribles et d’étés trop courts!

Gens du pays!
Magiciens de l’esprit, débrouillards devant l’éternel.

Québécois et Québécoises de toutes les régions et de toutes les métropoles!

Gens de l’avenir! C’est votre tour de vous laisser parler d’amour!

[Texte de Michel Marc Bouchard]

Et si vous avez encore des doutes que ça bouge au Québec : venez tenter l'expérience tremblement de terre au 9eme étage d'une tour de 10 étages (là où je travaille), ca fait bizarre de sentir son bureau trembler : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2010/06/23/002-seisme.shtml

lundi 21 juin 2010

Un peu de tout

Alors cette fin de semaine, c'était un peu de tout. De la cuisine le samedi, avec ce grand moment d'érotisme galinacé que je me devait de partager avec vous :

Sachez que la canette est à moitié pleine de bière et d'épices, quand ca se met à bouillir, ca arrose le poulet de l'intérieur... miam... Pour ceux qui veulent reproduire la chose à la maison : Poulet roti sur une canette de bière

Bon le dimanche a été un peu plus classique avec une belle rando (malgré le temps menaçant) au parc des grands jardins autour du Mont du lac des cygnes. Au menu plein de bestioles (tétras du canada, ombles de fontaine, couleuvre, pti suisse...) et quelques jolis clichés (merci le temps menaçant)

(cliquez sur les photos pour les voir en plus grand)

Enfin pour le plaisir, je voulais partager avec vous ce grand moment de vidéo (désolé pour les non anglophones) : la parodie de BP sur youtube

lundi 14 juin 2010

1, 2, 3, 4, ... 25, 26

26, c'est le décompte officiel des cloques de mouches, maringouins et autres bibites qui piquent récoltées en une fin de semaine de camping. Il y avait définitivement open bar pour les insectes du parc des hautes gorges de rivière Malbaie et ils se sont bien servi. Bon, le décor valait bien les quelques prélèvement de sang.
Arrivé le vendredi juste à temps pour monter la tente au camping à la lueur du jour et première soirée auprès du feu avec la même belle gang avec qui j'avais partagé les beautés des monts valins cet hiver plus une amie du Club Laval.
Le samedi une petite montée de l'acropole des draveurs, toujours aussi belle à contempler. La descente se fait à un tempo plus relax pour cause de genou toujours capricieux malgré la relache de la semaine précédente.
Samedi soir, outre les lotions anti moustiques nous consommons de bonnes bouteilles et je sors la guitare dans l'espoir de faire fuir les moustiques avec ma délicate voix de bombarde trouée. Ces derniers vont se venger en venant me chanter dans les oreilles une partie de la nuit (la tête trop près de la moustiquaire dans la tente : on fait l'erreur une fois, pas deux). La dimanche on retourne presque au même endroit mais 900m plus bas : sur la rivière Malbaie en kayak.
Le retour sur Québec est bien difficile le soir : c'est le genre de fin de semaine qui vous font penser que ca fait une semaine que vous êtes partis.
Enfin ce matin, ce qui me démangeait le plus n'était pas les piqures mais bien l'envie de retourner vite vite jouer dans l'arrière cour ce magnifique pays.