Bonne semaine à tous :-)
dimanche 25 octobre 2009
Chute delaney et sentier des hauteurs
Encore une belle randonnée d'automne avec Eco plein air. Beaucoup de neige, des températures positives, de la pluie samedi...Ca fait beaucoup d'eau. Le chemin étant bien boueux mais les chutes d'eau magnifiques. Que de belles images pour repartir pour une semaine de boulot !
Bonne semaine à tous :-)
Bonne semaine à tous :-)
vendredi 23 octobre 2009
Las Vegas
Québec est sous sa première couche de neige de la saison. Bonne raison de se replonger dans les vacances...
Jour 13 et 14
Las vegas... comment vous le raconter et raconter comment je l'ai vécu? Peut-être avec cette anecdote : vous êtes dans un hotel au milieu du désert à Las Vegas. Sans l'argent et la bêtise des hommes vous ne seriez jamais ici : pas d'eau, pas de végétation... pas de vie possible. Et là comme des centaines de milliers de personnes, dans la salle de bain de ma chambre d'hotel climatisée... je me rend compte en tirant la chasse que je viens de chier dans de l'eau potable.
Ca résume assez bien mon sentiment à propos de Vegas. Oui c'est grand, démesuré. Oui c'est une place incroyable pour la fête... Mais, moi qui essaye de manger bio, ne pas consommer trop et d'économiser de l'énergie, je ne peux pas. Je ne peux pas voir autre chose que le gâchis de ces lampes (pas basse conso) qui n'éclairent que le ciel ou les murs, de ces fontaines qui rafraichissent les passants obèses qui osent sortir des centres d'achat climatisés pour aller monter dans leurs 4x4 climatisés format à filer des complexes aux Hummers.
Marcher le Strip (rue principale qui héberge tous les grands casino) est une expérience qui vous laissera des souvenirs. Les dépliants touristiques vous diront que c'est la seule place au monde où vous pouvez trouver réunis, l'égypte (le Luxor), la tour effeil (le Paris), les canaux de Venise (le Venician) et bien d'autres... Ce qu'il ne vous racontera pas, ce sont les dizaines (centaines?) de mexicains qui vous tendent des cartes de visite des jeunes filles livrées chez vous dans les 20mn chrono. Ils ne vous parleront pas des sans abris qui se cachent pour dormir à l'ombre des hotels 5*... Ils vous montreront les filles qui dansent en petite tenue sur les bars mais pas les vieilles asiatiques qui actionnent mécaniquement les leviers des machines à 1c, leurs cigarettes pendantes qui se consument sans être fumées au bout des lèvres de leurs visages éteints.
Non je n'ai pas pris de plaisir à Vegas. J'ai vu, j'ai été épaté par les batiments mais rien n'a réussi à enlever le malaise : cette ville n'est pas saine et n'est que le témoin de certain excès qu'on aimerait bien oublier.
Ah non j'ai passé quand même 1h 30 dans les nuages. Précision pour mon frère qui ne manquera pas de le laisser supposer, ce moment n'est pas lié à l'utilisation des cartes de visites de call girl, mais au spectacle que je me suis offert au Wynn (le dernier né des grands casinos). "Le rêve", c'est le nom du spectacle m'a vraiment emporté dans un autre monde.
Pour le reste de Vegas : j'ai joué au Casino de l'hotel avec les 10$ offerts en jeton avec la chambre, j'ai gagné 14,50 $ Youhou ca m'a remboursé le pti dej. J'ai visité les casinos et assisté aux spectacles gratuits (l'ile aux trésor, les fontaines du Bellagio, le volcan du Mirage etc...).
Et enfin je suis rentré dans mon pti Québec où un courriel de mon club de rando m'attendait m'annoncant une nouvelle destination pour 2010 : le Costa Rica... Je repars quand ?
Ps pour ceux qui ont raté Zion : c'est plus bas (daté de samedi dernier mais publié seulement cette semaine)
Jour 13 et 14
Las vegas... comment vous le raconter et raconter comment je l'ai vécu? Peut-être avec cette anecdote : vous êtes dans un hotel au milieu du désert à Las Vegas. Sans l'argent et la bêtise des hommes vous ne seriez jamais ici : pas d'eau, pas de végétation... pas de vie possible. Et là comme des centaines de milliers de personnes, dans la salle de bain de ma chambre d'hotel climatisée... je me rend compte en tirant la chasse que je viens de chier dans de l'eau potable.
Ca résume assez bien mon sentiment à propos de Vegas. Oui c'est grand, démesuré. Oui c'est une place incroyable pour la fête... Mais, moi qui essaye de manger bio, ne pas consommer trop et d'économiser de l'énergie, je ne peux pas. Je ne peux pas voir autre chose que le gâchis de ces lampes (pas basse conso) qui n'éclairent que le ciel ou les murs, de ces fontaines qui rafraichissent les passants obèses qui osent sortir des centres d'achat climatisés pour aller monter dans leurs 4x4 climatisés format à filer des complexes aux Hummers.
Marcher le Strip (rue principale qui héberge tous les grands casino) est une expérience qui vous laissera des souvenirs. Les dépliants touristiques vous diront que c'est la seule place au monde où vous pouvez trouver réunis, l'égypte (le Luxor), la tour effeil (le Paris), les canaux de Venise (le Venician) et bien d'autres... Ce qu'il ne vous racontera pas, ce sont les dizaines (centaines?) de mexicains qui vous tendent des cartes de visite des jeunes filles livrées chez vous dans les 20mn chrono. Ils ne vous parleront pas des sans abris qui se cachent pour dormir à l'ombre des hotels 5*... Ils vous montreront les filles qui dansent en petite tenue sur les bars mais pas les vieilles asiatiques qui actionnent mécaniquement les leviers des machines à 1c, leurs cigarettes pendantes qui se consument sans être fumées au bout des lèvres de leurs visages éteints.
Non je n'ai pas pris de plaisir à Vegas. J'ai vu, j'ai été épaté par les batiments mais rien n'a réussi à enlever le malaise : cette ville n'est pas saine et n'est que le témoin de certain excès qu'on aimerait bien oublier.
Ah non j'ai passé quand même 1h 30 dans les nuages. Précision pour mon frère qui ne manquera pas de le laisser supposer, ce moment n'est pas lié à l'utilisation des cartes de visites de call girl, mais au spectacle que je me suis offert au Wynn (le dernier né des grands casinos). "Le rêve", c'est le nom du spectacle m'a vraiment emporté dans un autre monde.
Pour le reste de Vegas : j'ai joué au Casino de l'hotel avec les 10$ offerts en jeton avec la chambre, j'ai gagné 14,50 $ Youhou ca m'a remboursé le pti dej. J'ai visité les casinos et assisté aux spectacles gratuits (l'ile aux trésor, les fontaines du Bellagio, le volcan du Mirage etc...).
Et enfin je suis rentré dans mon pti Québec où un courriel de mon club de rando m'attendait m'annoncant une nouvelle destination pour 2010 : le Costa Rica... Je repars quand ?
Ps pour ceux qui ont raté Zion : c'est plus bas (daté de samedi dernier mais publié seulement cette semaine)
dimanche 18 octobre 2009
Mont morios
Une petit pause dans le voyage aux USA. Ce dimanche c'était retour dans le Charlevoix pour une petite ascension sur le mont Morios. Beau panorama en haut mais surtout premiers pas de la saison dans la neige ! Il y a deux semaines j'usais mes bottes sur le sable du désert de l'utah et cette semaine je marchais dans la neige dans le bois québécois... Elle est pas belle la vie ?
samedi 17 octobre 2009
Zion
Les 10 premiers centimètre de neige de la saison sont attendus demain... Replongeons donc dans les vacances avant de chausser les raquettes...
Jour 10 (suite)
Retour au camping pour le petit dej. Pas de céréales ce matin, le lait est congelé (-12°C...). Le jus d'orange fait une très bonne slosh (genre de granita, mais aussi nom de la neige fondante qui colle au bottes au printemps). En compensation, un bon gruau chaud (avec des pépites de chocolat fondues dedans) nous permet de ne pas trop mal commencer la journée! Heureusement on part vers la chaleur.
Sur l'heure du midi, on arrive à l'entrée du Zion national park. Moins connu que les précédents parcs mais finalement celui dans lequel j'ai le plus envie de retourner.
Zion est un canyon creusé par la Virgin river. Des mormons s'y sont installés lors de la conquête de l'ouest et ont donné tout un tas de noms plus ou moins religieux, dont celui du park Zion (soit un lieu béni de Dieu). C'est vrai que l'oasis de la rivière protégée du désert par les falaises escarpées a un petit air de paradis perdu.
Premier arrêt pour la pause lunch sur la Canyon overview trail (il faudra transporter un gros chaudron de couscous jusqu'au point de vue). Notre guide qui est parti garer le mini bus plus loin revient avec une superbe série de photos d'une tarentule prises sur le sentier qu'on vient juste d'emprunter (note pour moi même : vérifier mes chaussures avant de les mettre demain matin).
La vue sur le canyon est impressionnante et les couleurs rouges et blanches déjà vues à Bryce prennent de nouvelles dimensions sur les flanc des falaises. On retourne au mini bus pour passer un tunnel de plus de 1,5 km creusé avant l'ère des machines outils. On s'installe au camping et un petit groupe (dont le kariboo) part faire une petite rando juste au dessus du camping.
Le coucher de soleil sur les montagnes entourant le camping nous accompagne pour le souper. La soirée se termine par un tour de loup garou de Thiercelieux avec un si confortable +6°C que tout le monde se réjouit de la chaleur.
Jour 11 : les Narrows
La journée commence par une essayage de bas (chaussettes) en néoprène et de chaussures antidérapantes. En effet la rando du jour va se passer à 70% dans l'eau. On remonte la Virgin river dans les Narrows, la partie la plus étroite du canyon que cette même rivière a creusé. On adjoint à équipement notre un bâton pour se donner un point d'appui supplémentaire qui sera bienvenu face au courant. On termine l'équipement par le maximum de couches possibles pour le haut du corps: les pieds dans l'eau à 12°C toute la journée (13°C dans l'air), il y a intérêt à prévoir du chaud pour le haut (vive la laine polaire qui même mouillée tient chaud!) . En théorie on est censé avoir de l'eau jusqu'aux cuisses dans les endroits les plus profonds. Ca c'est la théorie puisque 200m après le début de la rando on doit traverser une piscine naturelle où le niveau de l'eau approche dangereusement mon nombril (et je suis loin d'être le plus petit du groupe). Le ton est donné : on va être mouillé toute la journée. Mais le spectacle vaut le coup.
Bon après la fameuse piscine je me rends compte que la pochette étanche de mon appareil ne l'est plus : une belle entaille la rend totalement inefficace. Heureusement l'appareil n'est pas trop atteint. En deux temps trois mouvements je récupère le sac ziploc de mon sandwich et je repars avec un appareil qui sent la moutarde baseball (c'est comme ca que les québécois appellent la moutarde jaune sucrée américaine) mais au sec.
Petit à petit on s'habitue à notre nouveau sentier qui serpente tantôt au dessus, tantôt en dessous de l'eau. Plus on avance, plus les parois vertigineuses qui nous encadrent se rapprochent. On se sent tout petits au milieu de ces parois rocheuses et de la rivière qui les a créés.
Malheureusement le temps se couvre. Le soleil qui a déjà besoin de pas mal de courage pour descendre au fond de la gorge n'éclaire plus grand chose et mon appareil photo en mode automatique s'obstine à rester sur le mode "paysage nocturne". On profitera pourtant au maximum de la ballade en continuant d'avancer même lorsque la pluie se met à tomber (mouillés pour mouillés...). Après un lunch pris sous l'abri naturel d'une roche (ouf mon sandwich est resté au sec malgré la kidnapping du ziploc par mon appareil photo) on repart jusqu'à se retrouver bloqués par une nouvelle piscine : notre guide tourne les talons avec de l'eau jusqu'à la poitrine. De toute façon il est pas loin de l'heure de faire demi tour. La pluie cesse sur le chemin du retour et au camping, il fait beau pour déboucher la trouvaille de la journée : La Zion canyon beer. On l'a bien mérité et vu bien assez d'eau pour la journée.
Jour 12 Angels landing
Dernière rando à proprement parlé du voyage. On a le coeur gros de se dire que c'est bientôt fini mais la perspective de monter en haut du gros caillou (450 m) que l'on a vu la veille est une motivation suffisante. En plus pour la première et dernière fois du voyage : on commence par monter pour redescendre après ! La montée est facile sur la première partie du trajet : la piste a été goudronné (maudits ricains) et ca monte gentiment avec de nombreux lacets. On en profite pour jouer : un ruban est fixé sur un mousqueton d'escalade, le but étant de ne pas l'avoir attaché à son sac à la fin du jeu (jamais passé autant de temps à vérifier mon sac sur une rando). Arrivé à un demi mile du sommet c'est Scout lookout : la dernière chance pour ceux soumis au vertige de faire demi tour. Après la montée se fait à l'aide de chaines avec le vide à 1 m (et parfois moins) de chaque coté. Marcher sur un bloc de 1,5m de large avec deux falaises de 400m de chaque coté, ca met le trouillomètre à 0... Bon en fait, ca se fait tout seul même avec le sable qui rend les blocs plus glissants qu'on aimerait. Une fois encore la récompense est dans la vue au sommet. Jettez un oeil au photos.
Le soir le souper a des airs de dernier soirs : on rend service aux guides en finissant tous les jus de fruits entamés (légèrement allongés à la vodka). On rigole bien avec une dernière partie de Loup garous mais c'est le coeur lourd que je me rend dans ma tente : demain il faudra remballer la tente et le sac de couchage pour la dernière étape : Las Vegas.
Ps : pour voir les photos une par une ou en plus grand : cliquez dessus, ca va mènera vers Picasa web
Jour 10 (suite)
Retour au camping pour le petit dej. Pas de céréales ce matin, le lait est congelé (-12°C...). Le jus d'orange fait une très bonne slosh (genre de granita, mais aussi nom de la neige fondante qui colle au bottes au printemps). En compensation, un bon gruau chaud (avec des pépites de chocolat fondues dedans) nous permet de ne pas trop mal commencer la journée! Heureusement on part vers la chaleur.
Sur l'heure du midi, on arrive à l'entrée du Zion national park. Moins connu que les précédents parcs mais finalement celui dans lequel j'ai le plus envie de retourner.
Zion est un canyon creusé par la Virgin river. Des mormons s'y sont installés lors de la conquête de l'ouest et ont donné tout un tas de noms plus ou moins religieux, dont celui du park Zion (soit un lieu béni de Dieu). C'est vrai que l'oasis de la rivière protégée du désert par les falaises escarpées a un petit air de paradis perdu.
Premier arrêt pour la pause lunch sur la Canyon overview trail (il faudra transporter un gros chaudron de couscous jusqu'au point de vue). Notre guide qui est parti garer le mini bus plus loin revient avec une superbe série de photos d'une tarentule prises sur le sentier qu'on vient juste d'emprunter (note pour moi même : vérifier mes chaussures avant de les mettre demain matin).
La vue sur le canyon est impressionnante et les couleurs rouges et blanches déjà vues à Bryce prennent de nouvelles dimensions sur les flanc des falaises. On retourne au mini bus pour passer un tunnel de plus de 1,5 km creusé avant l'ère des machines outils. On s'installe au camping et un petit groupe (dont le kariboo) part faire une petite rando juste au dessus du camping.
Le coucher de soleil sur les montagnes entourant le camping nous accompagne pour le souper. La soirée se termine par un tour de loup garou de Thiercelieux avec un si confortable +6°C que tout le monde se réjouit de la chaleur.
Jour 11 : les Narrows
La journée commence par une essayage de bas (chaussettes) en néoprène et de chaussures antidérapantes. En effet la rando du jour va se passer à 70% dans l'eau. On remonte la Virgin river dans les Narrows, la partie la plus étroite du canyon que cette même rivière a creusé. On adjoint à équipement notre un bâton pour se donner un point d'appui supplémentaire qui sera bienvenu face au courant. On termine l'équipement par le maximum de couches possibles pour le haut du corps: les pieds dans l'eau à 12°C toute la journée (13°C dans l'air), il y a intérêt à prévoir du chaud pour le haut (vive la laine polaire qui même mouillée tient chaud!) . En théorie on est censé avoir de l'eau jusqu'aux cuisses dans les endroits les plus profonds. Ca c'est la théorie puisque 200m après le début de la rando on doit traverser une piscine naturelle où le niveau de l'eau approche dangereusement mon nombril (et je suis loin d'être le plus petit du groupe). Le ton est donné : on va être mouillé toute la journée. Mais le spectacle vaut le coup.
Bon après la fameuse piscine je me rends compte que la pochette étanche de mon appareil ne l'est plus : une belle entaille la rend totalement inefficace. Heureusement l'appareil n'est pas trop atteint. En deux temps trois mouvements je récupère le sac ziploc de mon sandwich et je repars avec un appareil qui sent la moutarde baseball (c'est comme ca que les québécois appellent la moutarde jaune sucrée américaine) mais au sec.
Petit à petit on s'habitue à notre nouveau sentier qui serpente tantôt au dessus, tantôt en dessous de l'eau. Plus on avance, plus les parois vertigineuses qui nous encadrent se rapprochent. On se sent tout petits au milieu de ces parois rocheuses et de la rivière qui les a créés.
Malheureusement le temps se couvre. Le soleil qui a déjà besoin de pas mal de courage pour descendre au fond de la gorge n'éclaire plus grand chose et mon appareil photo en mode automatique s'obstine à rester sur le mode "paysage nocturne". On profitera pourtant au maximum de la ballade en continuant d'avancer même lorsque la pluie se met à tomber (mouillés pour mouillés...). Après un lunch pris sous l'abri naturel d'une roche (ouf mon sandwich est resté au sec malgré la kidnapping du ziploc par mon appareil photo) on repart jusqu'à se retrouver bloqués par une nouvelle piscine : notre guide tourne les talons avec de l'eau jusqu'à la poitrine. De toute façon il est pas loin de l'heure de faire demi tour. La pluie cesse sur le chemin du retour et au camping, il fait beau pour déboucher la trouvaille de la journée : La Zion canyon beer. On l'a bien mérité et vu bien assez d'eau pour la journée.
Jour 12 Angels landing
Dernière rando à proprement parlé du voyage. On a le coeur gros de se dire que c'est bientôt fini mais la perspective de monter en haut du gros caillou (450 m) que l'on a vu la veille est une motivation suffisante. En plus pour la première et dernière fois du voyage : on commence par monter pour redescendre après ! La montée est facile sur la première partie du trajet : la piste a été goudronné (maudits ricains) et ca monte gentiment avec de nombreux lacets. On en profite pour jouer : un ruban est fixé sur un mousqueton d'escalade, le but étant de ne pas l'avoir attaché à son sac à la fin du jeu (jamais passé autant de temps à vérifier mon sac sur une rando). Arrivé à un demi mile du sommet c'est Scout lookout : la dernière chance pour ceux soumis au vertige de faire demi tour. Après la montée se fait à l'aide de chaines avec le vide à 1 m (et parfois moins) de chaque coté. Marcher sur un bloc de 1,5m de large avec deux falaises de 400m de chaque coté, ca met le trouillomètre à 0... Bon en fait, ca se fait tout seul même avec le sable qui rend les blocs plus glissants qu'on aimerait. Une fois encore la récompense est dans la vue au sommet. Jettez un oeil au photos.
Le soir le souper a des airs de dernier soirs : on rend service aux guides en finissant tous les jus de fruits entamés (légèrement allongés à la vodka). On rigole bien avec une dernière partie de Loup garous mais c'est le coeur lourd que je me rend dans ma tente : demain il faudra remballer la tente et le sac de couchage pour la dernière étape : Las Vegas.
Ps : pour voir les photos une par une ou en plus grand : cliquez dessus, ca va mènera vers Picasa web
jeudi 15 octobre 2009
Bryce Canyon
Jour 7
Après le lever de soleil sur le lac Powell direction Bryce Canyon. Arret le midi au pizza hut pour changer un peu du régime sandwich/salade du midi. Les québécois découvrent atterrés que les serveurs de restaurant ne sont pas forcement souriants ou aimables et que pas question de rogner sur le pourboire, celui ci est déjà inclus dans la note... (vive le québec!)
Le temps se couvre pour notre escale à Red Rock (pour ceux qui suivent, ce n'est pas le même que celui à coté de Vegas). Du coup les photos ne rendent pas grand chose alors que la pierre est d'un beau rouge orangé.
Arrivée sur le Rim de Bryce, on découvre le fameux amphithéâtre de pierre de Bryce. J'ai beau avoir vu des cheminées de fée en Turquie dans mon jeune temps, les colonnes de pierre (les Hoodoos) qui s'élèvent là sont d'un tout autre calibre aussi bien en taille qu'en nombre.
En plus du petit tour de l'amphithéâtre réalisé à l'arrivée, on a deux randos prévues dans le parc.
On s'installe au camping en dehors du parc national : des douches chaudes gratuites youhou ! Le camping est "luxueux" mais il faudra bien ça : un courant d'air d'Alaska s'en vient droit sur nous.
Jours 8 : navajo loop, peekaboo loop, Wall street
Température au levé -5°C. C'est un vrai challenge de quitter son sac de couchage chaud pour aller prendre le pti dej dehors. Le soleil réchauffe rapidement et on peut enlever les tonnes de vêtements qu'on transporte tous pour se tenir au chaud.
Direction l'amphithéâtre de Bryce. On descend au milieu de colonnes gigantesques et près de dunes de sables blancs et rouges. La réflexion du jour : y a que des américains pour construire des trucs pareil. En effet les pierres sont tellement travaillées par l'érosion qu'il semble difficile à croire que seuls le vent et l'eau aient pu réaliser de telles œuvres. Certaines pierres rappellent même des visages connus (cf la reine Victoria dans Queen's garden). Le temps s'est dégagé depuis la veille et les quelques nuages qui restent prennent leur place sur les photos. La fin de la peekaboo loop nous amène à Wall street : un spectaculaire sentier où l'on passe dans un couloir étroit entre deux murs de roches gigantesques.
Bryce est très différent du grand Canyon, mais pas moins beau ou moins impressionnant.
Le soir notre guide, Jacob (celui de destination NordOuesy) essaie de réchauffer tout le monde avec ses histoires d'expédition dans la baie James, mais rien à faire on gèle... Quelques flocons de neige viendront même s'inviter en fin de soirée
Jour 9 : Fairyland loop trail
La température baisse : -7°C. Mon sac de couchage atteint ses limites : je dois me couvrir dans la nuit. La température du jour ne dépasse pas 18°C au soleil et le vent souffle.
Nouvelle randonnée plus au sud au pays des fées (FairyLand). Le soleil joue un peu à cache cache et mon genou refait la grève (dieu bénisse l'inventaire de l'Advil)
Les paysages n'en sont pas moins extraordinaires pour autant.
La rando terminée c'est direction le spa : 15°C dehors, 30°C dans l'eau, le pied... Je regrette juste de ne pas avoir pris de photos de moi en tong, chaussettes de rando, maillot de bain, polaire et bonnet sur le chemin du spa...
La nuit tombe et entraine avec elle le thermomètre. 4 membres du groupe craquent et partent à l'hotel pour la nuit.
Jour 10 :
Levé à 6:45 pour le lever de soleil sur sunset point. Le thermomètre indique -12°C. Heureusement que j'ai pensé à mettre mes batteries d'appareil photo dans le sac de couchage avec moi pour les réchauffer, sinon vous n'auriez pas eu beaucoup d'image de ce lever de soleil.
Je vous laisse avec les photos... Prochaine étape : Zion.
Après le lever de soleil sur le lac Powell direction Bryce Canyon. Arret le midi au pizza hut pour changer un peu du régime sandwich/salade du midi. Les québécois découvrent atterrés que les serveurs de restaurant ne sont pas forcement souriants ou aimables et que pas question de rogner sur le pourboire, celui ci est déjà inclus dans la note... (vive le québec!)
Le temps se couvre pour notre escale à Red Rock (pour ceux qui suivent, ce n'est pas le même que celui à coté de Vegas). Du coup les photos ne rendent pas grand chose alors que la pierre est d'un beau rouge orangé.
Arrivée sur le Rim de Bryce, on découvre le fameux amphithéâtre de pierre de Bryce. J'ai beau avoir vu des cheminées de fée en Turquie dans mon jeune temps, les colonnes de pierre (les Hoodoos) qui s'élèvent là sont d'un tout autre calibre aussi bien en taille qu'en nombre.
En plus du petit tour de l'amphithéâtre réalisé à l'arrivée, on a deux randos prévues dans le parc.
On s'installe au camping en dehors du parc national : des douches chaudes gratuites youhou ! Le camping est "luxueux" mais il faudra bien ça : un courant d'air d'Alaska s'en vient droit sur nous.
Jours 8 : navajo loop, peekaboo loop, Wall street
Température au levé -5°C. C'est un vrai challenge de quitter son sac de couchage chaud pour aller prendre le pti dej dehors. Le soleil réchauffe rapidement et on peut enlever les tonnes de vêtements qu'on transporte tous pour se tenir au chaud.
Direction l'amphithéâtre de Bryce. On descend au milieu de colonnes gigantesques et près de dunes de sables blancs et rouges. La réflexion du jour : y a que des américains pour construire des trucs pareil. En effet les pierres sont tellement travaillées par l'érosion qu'il semble difficile à croire que seuls le vent et l'eau aient pu réaliser de telles œuvres. Certaines pierres rappellent même des visages connus (cf la reine Victoria dans Queen's garden). Le temps s'est dégagé depuis la veille et les quelques nuages qui restent prennent leur place sur les photos. La fin de la peekaboo loop nous amène à Wall street : un spectaculaire sentier où l'on passe dans un couloir étroit entre deux murs de roches gigantesques.
Bryce est très différent du grand Canyon, mais pas moins beau ou moins impressionnant.
Le soir notre guide, Jacob (celui de destination NordOuesy) essaie de réchauffer tout le monde avec ses histoires d'expédition dans la baie James, mais rien à faire on gèle... Quelques flocons de neige viendront même s'inviter en fin de soirée
Jour 9 : Fairyland loop trail
La température baisse : -7°C. Mon sac de couchage atteint ses limites : je dois me couvrir dans la nuit. La température du jour ne dépasse pas 18°C au soleil et le vent souffle.
Nouvelle randonnée plus au sud au pays des fées (FairyLand). Le soleil joue un peu à cache cache et mon genou refait la grève (dieu bénisse l'inventaire de l'Advil)
Les paysages n'en sont pas moins extraordinaires pour autant.
La rando terminée c'est direction le spa : 15°C dehors, 30°C dans l'eau, le pied... Je regrette juste de ne pas avoir pris de photos de moi en tong, chaussettes de rando, maillot de bain, polaire et bonnet sur le chemin du spa...
La nuit tombe et entraine avec elle le thermomètre. 4 membres du groupe craquent et partent à l'hotel pour la nuit.
Jour 10 :
Levé à 6:45 pour le lever de soleil sur sunset point. Le thermomètre indique -12°C. Heureusement que j'ai pensé à mettre mes batteries d'appareil photo dans le sac de couchage avec moi pour les réchauffer, sinon vous n'auriez pas eu beaucoup d'image de ce lever de soleil.
Je vous laisse avec les photos... Prochaine étape : Zion.
mercredi 14 octobre 2009
Horseshoe bend, Lac powell et Glen Dam
Jour 6
On démonte les tentes (et on les vide du sable accumulé... pas fâché de quitter ce camping) et on reprend la route (au son de Mes aïeux la bonne surprise musicale du séjour).
Au sortir du Grand Canyon, on (re)tombe dans le désert, en plein dans une réserve navajo. Pour les cinéphiles (mais pas trop), si vous voyez la planque d'arme dans Terminator 2, on est en plein dedans : des caravanes au milieu du désert avec de vieilles voitures en train de rouiller autour.
A midi on atteint le Horseshoe bend : un spectaculaire méandre de la rivière Colorado en forme de fer à cheval. On grimpe jusqu'en haut d'une colline avoisinante et on s'offre un bon lunch les pieds dans le vide avec la vue sur le site.
On atteint ensuite rapidement Page dernière ville avant l'entrée du Glen Canyon park, qui englobe le lac Powell. Le lac powell est un lac artificiel sur le Colorado. Bien que le barrage produise de l'électricité, la première chose que l'on voit en arrivant à Page est la magnifique centrale à charbon qui fume à coté de la ville. Damn ricains.
Les abords du lac sont complètement désertiques, ce qui donne des paysages assez surréalistes. Malheureusement le lac powell n'est qu'une étape sur le trajet et on n'aura pas le temps de faire plus que s'y baigner (et faire un bbq à coté de la plage). Je garde en tête que j'avais failli partir pour 10j de kayak de mer sur ce lac... Bah ce n'est que party remise :)
Jour 7
Levé 6:00 le lendemain pour profiter du lever de soleil sur lac. De quoi me lâcher à
nouveau sur le déclencheur de l'appareil photo. Puis c'est parti une visite du Glen Dam, le barrage qui ferme le canyon. Assez impressionnant puisque seulement plus petit de quelques mètres que le célèbre Hoover Dam, mais plus long de 180 m.
Les photos :
On démonte les tentes (et on les vide du sable accumulé... pas fâché de quitter ce camping) et on reprend la route (au son de Mes aïeux la bonne surprise musicale du séjour).
Au sortir du Grand Canyon, on (re)tombe dans le désert, en plein dans une réserve navajo. Pour les cinéphiles (mais pas trop), si vous voyez la planque d'arme dans Terminator 2, on est en plein dedans : des caravanes au milieu du désert avec de vieilles voitures en train de rouiller autour.
A midi on atteint le Horseshoe bend : un spectaculaire méandre de la rivière Colorado en forme de fer à cheval. On grimpe jusqu'en haut d'une colline avoisinante et on s'offre un bon lunch les pieds dans le vide avec la vue sur le site.
On atteint ensuite rapidement Page dernière ville avant l'entrée du Glen Canyon park, qui englobe le lac Powell. Le lac powell est un lac artificiel sur le Colorado. Bien que le barrage produise de l'électricité, la première chose que l'on voit en arrivant à Page est la magnifique centrale à charbon qui fume à coté de la ville. Damn ricains.
Les abords du lac sont complètement désertiques, ce qui donne des paysages assez surréalistes. Malheureusement le lac powell n'est qu'une étape sur le trajet et on n'aura pas le temps de faire plus que s'y baigner (et faire un bbq à coté de la plage). Je garde en tête que j'avais failli partir pour 10j de kayak de mer sur ce lac... Bah ce n'est que party remise :)
Jour 7
Levé 6:00 le lendemain pour profiter du lever de soleil sur lac. De quoi me lâcher à
nouveau sur le déclencheur de l'appareil photo. Puis c'est parti une visite du Glen Dam, le barrage qui ferme le canyon. Assez impressionnant puisque seulement plus petit de quelques mètres que le célèbre Hoover Dam, mais plus long de 180 m.
Les photos :
mardi 13 octobre 2009
Le grand Canyon
Dure reprise du boulot aujourd'hui : j'ai la tête loin de la grisaille et du froid... Quelque part en Arizona : au Grand Canyon...
Jour 2
Température au lever : 23°C... 28°C 30 minutes plus tard... Il est temps de lever le camp. On embarque dans le mini bus direction Grand Canyon en Arizona. Pour rejoindre le parc où l'on prend la pause du midi sur le chemin, on passe sur la route 66 ! Pas long mais je peux faire mon malin maintenant :)
On passe aussi devant Welsh road et j'ai une petite pensée pour Bumbo, Sophie et tous les lillois (photo)
On entre dans Canyon park : on est dans une petite forêt de sapins, il y a des wapitis qui nous regardent passer placides. Et puis tout à coup, pof c'est là : un trou gigantesque. The Grand Canyon : 7km de large au point de vue, 1600 m de profondeur...
Le temps de se dégourdir les jambes sur le Rim (nom du chemin qui longe le haut du canyon) et on va monter le camp. Le temps moyen de visite du Grand Canyon est de 4h. On va y passer les 3 jours / 4 nuits à venir.
Jour 3 : "south kaibab trail"
Première rando sur la kaibab trail (note du traducteur avant que votre imagination et votre estomac ne s'enflamment : kaibab est un mot indien voulant dire "montage couchée"). En haut de piste, j'ai la désagréable sensation de l'eau dans mon dos : premier bris du voyage, ma poche d'eau (camelback) me lâche avant même de partir. Heureusement j'ai une bonne vieille gourde de secours. Mais par ces températures et avec une humidité à 0%, un litre est ce que je peux perdre en 1 à 2 heures... Je récupère une bouteille de Gatorade à un guide et hop direction le bas. C'est très déroutant d'avoir à descendre en premier. Dans une rando, d'habitude, on monte jusqu'à atteindre un sommet puis on redescend. Là on descend jusqu'où on veut puis il faut produire son effort pour remonter. Pour cette première rando nous descendons jusqu'à Skeleton point. Vous n'aurez pas de photos du panneau "Skeleton point", une petite pancarte explique gentiment que le panneau a été volé 3 fois et ne serait plus remplacé. On prend notre lunch à cet endroit (voir album photo ci dessous). Au milieu du repas un Condor frôle la falaise juste devant nous : c'est le début d'une belle lutte pour réussir à prendre une photo d'un de ces oiseaux que l'on va apercevoir sur toutes les randos. Je laisse repartir les plus pressés devant pour profiter du point de vue en silence... Partir en groupe n'a pas que des avantages.
Au retour je file au Grand Canyon General Store m'acheter une nouvelle gourde ... et un pack de bière :)
Jour 4 : Bright Angel trail
La nuit a été courte : un gros vent s'est levé dans la nuit. La poussière rouge qui nous entoure au camping s'est invitée jusqu'au fond des sacs de couchages. (note du traducteur : les québécois disent sleeping bags ou en version courte sleep... il y a eu quelques conversations surréalistes qu'en tant que seul français je me suis trouvé seul à apprécier... "t'as bien dormi ? Oui mais j'ai un slip qui va que jusqu'à -5°C, j'ai du piquer celui de Pierre et le mettre par dessus le mien... Non moi ca va j'ai un super slip momie, je me met dedans et j'ai juste la tête qui dépasse...")
Un grand classique de la rando nous fait face pour cette seconde rando : Bright Angel trail jusqu'à Plateau point. Avant le départ nous faisons un petit échauffement musculaire sur les bancs du Visitor Center. Plusieurs touristes nous prennent en photo : c'est vrai que 15 québécois en train de faire du step sur des bancs en tournant le dos au Grand Canyon, c'est peu courant.
La descente s'amorce dans une atmosphère tendue : un père noël assassin est lancé. Petit jeu sympa qui permet au groupe de se mélanger (chacun tire un nom au sort et on doit tuer cette personne sur le sentier en lui disant "Ho ho ho" mais sans que personne d'autre ne l'entende puis il faut tuer la personne que la victime devait tuer jusqu'à être le dernier en vie). Moi je me fais tuer par un des guides au bout de 20 mn :..(
Nous faisons un arrêt à Indian Garden : un oasis niché au creux du canyon. Puis nous arrivons ensuite sur le Tonto plateau: un vaste espace plat s'étend à environ 1000m du haut du canyon (on est encore à 200 m de haut dessus de la rivière Colorado). On atteint Plateau Point sous une grosse chaleur, mais la vue sur la rivière Colorado vaut le détour. Petit lunch à l'ombre des rochers et je prends une de mes photos préférée du voyage : l'écureuil sniffeur de pieds. Il faut dire que la faune locale : écureuil et tamias (mais si Tic et Tac, c'est des tamias, les québécois appellent ca des ptis suisses), a bien appris à profiter des restes de pic nic des touristes : ils seront présent à presque toutes nos pauses et il faudra de l'énergie pour les empêcher de venir se servir directement dans nos sac ou nos mains.
Après avoir regardé passer des rafteurs au fond du Canyon, il est temps de remonter finir d'épousseter nos affaires dans la tente. Nous nous faisons de nouveau remarquer au visitor centor en entamant des chansons à répondre québécoises (et grivoises) en attendant ceux qui sont en train de remonter. C'est pas de notre faute : après une si belle rando on a le coeur léger :)
Jour 5 : Hermit Trail
Deux événements pendant la nuit : le thermomètre passe sous la barre du zéro °C et la glacière en polystyrène dans laquelle sont stockées nos bières est ravagée par des ... corbeaux. (On parle peu du drame de l'alcool chez nos amis à plumes et pourtant...).
Nouvelle descente dans le grand Canyon au menu : on se rend à l'extrémité Ouest du Rim pour descendre via Hermit Trail.
D'abord déçu par le paysage, je change vite d'avis. Le canyon se resserre petit à petit pour nous mener jusqu'à de grandes falaises rouges et de superbes points de vue sur le grand Canyon. La trail n'est pas maintenue par le park comme Bright Angel ou South Kaibab, ce qui la rend bien plus intéressante : plus étroite, plus sauvage et bien moins fréquentée. Il faut parfois grimper sur les blocs tombés sur la piste. Une plate-forme nous attend pour profiter d'un lunch bien mérité. Cette fois ci ce sont les lézards qui prennent la pose pour les photos. Après la pause, les plus vaillants (ou les moins fatigués) partent jusqu'à un autre point de vue. La piste est de plus en plus accidentée et mon genou droit commence à grogner. La remontée sera douloureuse : au genou s'ajoute le soleil et la chaleur. La piste en partie à l'ombre le matin est maintenant en plein soleil. La montée ne fait "que" 700 mètres de dénivelé mais elle sera la plus dure du voyage pour moi.
Sur le chemin du retour on s'arrête à Hopi point pour profiter du coucher de soleil sur le Canyon. Je fais chauffer l'obturateur de l'appareil photo à force de mitrailler !
Et je vous laisse les découvrir les meilleures ainsi que celles des 3 jours :
Prochain épisode : horeshoe band et Glen Canyon
Jour 2
Température au lever : 23°C... 28°C 30 minutes plus tard... Il est temps de lever le camp. On embarque dans le mini bus direction Grand Canyon en Arizona. Pour rejoindre le parc où l'on prend la pause du midi sur le chemin, on passe sur la route 66 ! Pas long mais je peux faire mon malin maintenant :)
On passe aussi devant Welsh road et j'ai une petite pensée pour Bumbo, Sophie et tous les lillois (photo)
On entre dans Canyon park : on est dans une petite forêt de sapins, il y a des wapitis qui nous regardent passer placides. Et puis tout à coup, pof c'est là : un trou gigantesque. The Grand Canyon : 7km de large au point de vue, 1600 m de profondeur...
Le temps de se dégourdir les jambes sur le Rim (nom du chemin qui longe le haut du canyon) et on va monter le camp. Le temps moyen de visite du Grand Canyon est de 4h. On va y passer les 3 jours / 4 nuits à venir.
Jour 3 : "south kaibab trail"
Première rando sur la kaibab trail (note du traducteur avant que votre imagination et votre estomac ne s'enflamment : kaibab est un mot indien voulant dire "montage couchée"). En haut de piste, j'ai la désagréable sensation de l'eau dans mon dos : premier bris du voyage, ma poche d'eau (camelback) me lâche avant même de partir. Heureusement j'ai une bonne vieille gourde de secours. Mais par ces températures et avec une humidité à 0%, un litre est ce que je peux perdre en 1 à 2 heures... Je récupère une bouteille de Gatorade à un guide et hop direction le bas. C'est très déroutant d'avoir à descendre en premier. Dans une rando, d'habitude, on monte jusqu'à atteindre un sommet puis on redescend. Là on descend jusqu'où on veut puis il faut produire son effort pour remonter. Pour cette première rando nous descendons jusqu'à Skeleton point. Vous n'aurez pas de photos du panneau "Skeleton point", une petite pancarte explique gentiment que le panneau a été volé 3 fois et ne serait plus remplacé. On prend notre lunch à cet endroit (voir album photo ci dessous). Au milieu du repas un Condor frôle la falaise juste devant nous : c'est le début d'une belle lutte pour réussir à prendre une photo d'un de ces oiseaux que l'on va apercevoir sur toutes les randos. Je laisse repartir les plus pressés devant pour profiter du point de vue en silence... Partir en groupe n'a pas que des avantages.
Au retour je file au Grand Canyon General Store m'acheter une nouvelle gourde ... et un pack de bière :)
Jour 4 : Bright Angel trail
La nuit a été courte : un gros vent s'est levé dans la nuit. La poussière rouge qui nous entoure au camping s'est invitée jusqu'au fond des sacs de couchages. (note du traducteur : les québécois disent sleeping bags ou en version courte sleep... il y a eu quelques conversations surréalistes qu'en tant que seul français je me suis trouvé seul à apprécier... "t'as bien dormi ? Oui mais j'ai un slip qui va que jusqu'à -5°C, j'ai du piquer celui de Pierre et le mettre par dessus le mien... Non moi ca va j'ai un super slip momie, je me met dedans et j'ai juste la tête qui dépasse...")
Un grand classique de la rando nous fait face pour cette seconde rando : Bright Angel trail jusqu'à Plateau point. Avant le départ nous faisons un petit échauffement musculaire sur les bancs du Visitor Center. Plusieurs touristes nous prennent en photo : c'est vrai que 15 québécois en train de faire du step sur des bancs en tournant le dos au Grand Canyon, c'est peu courant.
La descente s'amorce dans une atmosphère tendue : un père noël assassin est lancé. Petit jeu sympa qui permet au groupe de se mélanger (chacun tire un nom au sort et on doit tuer cette personne sur le sentier en lui disant "Ho ho ho" mais sans que personne d'autre ne l'entende puis il faut tuer la personne que la victime devait tuer jusqu'à être le dernier en vie). Moi je me fais tuer par un des guides au bout de 20 mn :..(
Nous faisons un arrêt à Indian Garden : un oasis niché au creux du canyon. Puis nous arrivons ensuite sur le Tonto plateau: un vaste espace plat s'étend à environ 1000m du haut du canyon (on est encore à 200 m de haut dessus de la rivière Colorado). On atteint Plateau Point sous une grosse chaleur, mais la vue sur la rivière Colorado vaut le détour. Petit lunch à l'ombre des rochers et je prends une de mes photos préférée du voyage : l'écureuil sniffeur de pieds. Il faut dire que la faune locale : écureuil et tamias (mais si Tic et Tac, c'est des tamias, les québécois appellent ca des ptis suisses), a bien appris à profiter des restes de pic nic des touristes : ils seront présent à presque toutes nos pauses et il faudra de l'énergie pour les empêcher de venir se servir directement dans nos sac ou nos mains.
Après avoir regardé passer des rafteurs au fond du Canyon, il est temps de remonter finir d'épousseter nos affaires dans la tente. Nous nous faisons de nouveau remarquer au visitor centor en entamant des chansons à répondre québécoises (et grivoises) en attendant ceux qui sont en train de remonter. C'est pas de notre faute : après une si belle rando on a le coeur léger :)
Jour 5 : Hermit Trail
Deux événements pendant la nuit : le thermomètre passe sous la barre du zéro °C et la glacière en polystyrène dans laquelle sont stockées nos bières est ravagée par des ... corbeaux. (On parle peu du drame de l'alcool chez nos amis à plumes et pourtant...).
Nouvelle descente dans le grand Canyon au menu : on se rend à l'extrémité Ouest du Rim pour descendre via Hermit Trail.
D'abord déçu par le paysage, je change vite d'avis. Le canyon se resserre petit à petit pour nous mener jusqu'à de grandes falaises rouges et de superbes points de vue sur le grand Canyon. La trail n'est pas maintenue par le park comme Bright Angel ou South Kaibab, ce qui la rend bien plus intéressante : plus étroite, plus sauvage et bien moins fréquentée. Il faut parfois grimper sur les blocs tombés sur la piste. Une plate-forme nous attend pour profiter d'un lunch bien mérité. Cette fois ci ce sont les lézards qui prennent la pose pour les photos. Après la pause, les plus vaillants (ou les moins fatigués) partent jusqu'à un autre point de vue. La piste est de plus en plus accidentée et mon genou droit commence à grogner. La remontée sera douloureuse : au genou s'ajoute le soleil et la chaleur. La piste en partie à l'ombre le matin est maintenant en plein soleil. La montée ne fait "que" 700 mètres de dénivelé mais elle sera la plus dure du voyage pour moi.
Sur le chemin du retour on s'arrête à Hopi point pour profiter du coucher de soleil sur le Canyon. Je fais chauffer l'obturateur de l'appareil photo à force de mitrailler !
Et je vous laisse les découvrir les meilleures ainsi que celles des 3 jours :
Prochain épisode : horeshoe band et Glen Canyon
lundi 12 octobre 2009
Le Kariboo aux USA : les préparatifs
De retour après 15 jours aux US. J'en ai pris plein les yeux et je vais tenter de vous faire revivre ce voyage avec moi.
Jour -1 :
Aéroport de Québec, 12:50, je suis en avance pour mon avion, j'en profite pour prendre un café au Tim Hortons de l'aéroport. Le serveur me propose une beigne avec mon café pour 5 sous de plus... J'accepte avec un grand sourire et l'idée que le Québec va me manquer :) (note du traducteur : une beigne = un donut)
Je pars avec Continental Airlines, ce qui fait que mon avion est plein de ricains pures souches (= gros). Je soupçonne d'ailleurs que les turbulences sur le trajet étaient plus dues à certains passagers bougeant sur leurs sièges qu'aux trous d'air. Je débarque à Cleveland pour changer d'avion en réalisant que je n'ai strictement aucune idée d'où se situe Cleveland sur une carte... Pas grave je n'y reste que 40 pluvieuses minutes. (pour votre culture générale : voir Cleveland sur une carte)
Je repars direction Las Vegas. Je suis coté hublot et passe au dessus des rocheuses et du désert : je perd vite tout intérêt au film diffusé dans l'avion. L'arrivée sur Vegas à la brunante (oui je commence à parler un peu trop le québécois, mais pour certain mots ca vaut la peine) vaut la peine d'être vu. L'aéroport est juste à coté du Strip, l'avenue sur laquelle se concentrent tous les casinos. J'ai des remontés de Ocean 11 qui m'assaillent en appercevant le Mirage, le MGM et autre Bellagio.
La première chose que l'on voit une fois posé ? Et bien ce sont des machines à sous, directement à la sortie de l'avion. Il faut ensuite choisir entre la limousine de 25 m de long, la limo plus classique, le taxi, le bus navette des hotels ou les transports en commun pour rejoindre son hotel. Mon budget me permettant de prendre juste les derniers, je pars direction Downtown dans un bus... Sur le chemin les costumes et les robes du soir croisent les touristes en flip flap (note du traducteur -très en forme ce soir-, c'est en ricain les flip flap, ca veut dire tongs pour les francais ou gougounes en québécois). L'atmosphère de Vegas est étrange mais j'en reparlerai plus tard : le gros de mon séjour à Vegas se fera à la fin du voyage. Je rentre donc à l'hotel qui n'est pas terrible au passage mais bon, comme je l'ai payé moins cher qu'une place en dortoir à l'auberge de jeunesse à Québec, je vais pas chialer (=me plaindre en bon francais). Dernier détail qui me met dans l'ambiance "film américain" : il y a une bible dans le tiroir de la table de chevet... Haaaa les ricains :)
Jour 1
Je retrouve les guides d'Eco plein air et le reste de la gang (pas de traduction disponible) vers midi. J'apprends d'ailleurs qu'un des guides est une célébrité locale au québec puisqu'il a participé à destination Nord Ouest : un genre de Survivor où le but est refaire une expédition dans l'ouest canadien dans les années 1800 dans les conditions de l'époque : outils, canoé d'écorces etc...(voir une interview). Le loustic vaudra en effet le détour : ses récits d'expéditions alimenteront bien les soirées autour du feu (c'est rare quelqu'un qui peut vous faire mourir en rire en racontant comment il est passé à un cheveu de sa propre mort). Mais bon pour le coup le départ de notre "expédition" en elle même est reporté de quelques heures puisqu'Air Canada a retenu certain des participants à Montréal. Pour passer le temps ballade sur le Strip (38°C à l'ombre tout de même) et découverte des fontaines du Bellagio).
Une fois toute la gang rassemblée départ direction Red Rock Canyon (avec un arret au liquor store : on va pas se laisser abattre) pour le premier choc du voyage. A 10mn de voiture de Vegas, on est en plein désert. On passe des pelouses vertes aux cailloux et cactus sans aucune transition. On monte les tentes pour la nuit et on soupe (=diner en francais) juste au coucher du soleil. Je vous laisse profiter des photos:
Le lendemain ce sera direction le Grand Canyon...
Jour -1 :
Aéroport de Québec, 12:50, je suis en avance pour mon avion, j'en profite pour prendre un café au Tim Hortons de l'aéroport. Le serveur me propose une beigne avec mon café pour 5 sous de plus... J'accepte avec un grand sourire et l'idée que le Québec va me manquer :) (note du traducteur : une beigne = un donut)
Je pars avec Continental Airlines, ce qui fait que mon avion est plein de ricains pures souches (= gros). Je soupçonne d'ailleurs que les turbulences sur le trajet étaient plus dues à certains passagers bougeant sur leurs sièges qu'aux trous d'air. Je débarque à Cleveland pour changer d'avion en réalisant que je n'ai strictement aucune idée d'où se situe Cleveland sur une carte... Pas grave je n'y reste que 40 pluvieuses minutes. (pour votre culture générale : voir Cleveland sur une carte)
Je repars direction Las Vegas. Je suis coté hublot et passe au dessus des rocheuses et du désert : je perd vite tout intérêt au film diffusé dans l'avion. L'arrivée sur Vegas à la brunante (oui je commence à parler un peu trop le québécois, mais pour certain mots ca vaut la peine) vaut la peine d'être vu. L'aéroport est juste à coté du Strip, l'avenue sur laquelle se concentrent tous les casinos. J'ai des remontés de Ocean 11 qui m'assaillent en appercevant le Mirage, le MGM et autre Bellagio.
La première chose que l'on voit une fois posé ? Et bien ce sont des machines à sous, directement à la sortie de l'avion. Il faut ensuite choisir entre la limousine de 25 m de long, la limo plus classique, le taxi, le bus navette des hotels ou les transports en commun pour rejoindre son hotel. Mon budget me permettant de prendre juste les derniers, je pars direction Downtown dans un bus... Sur le chemin les costumes et les robes du soir croisent les touristes en flip flap (note du traducteur -très en forme ce soir-, c'est en ricain les flip flap, ca veut dire tongs pour les francais ou gougounes en québécois). L'atmosphère de Vegas est étrange mais j'en reparlerai plus tard : le gros de mon séjour à Vegas se fera à la fin du voyage. Je rentre donc à l'hotel qui n'est pas terrible au passage mais bon, comme je l'ai payé moins cher qu'une place en dortoir à l'auberge de jeunesse à Québec, je vais pas chialer (=me plaindre en bon francais). Dernier détail qui me met dans l'ambiance "film américain" : il y a une bible dans le tiroir de la table de chevet... Haaaa les ricains :)
Jour 1
Je retrouve les guides d'Eco plein air et le reste de la gang (pas de traduction disponible) vers midi. J'apprends d'ailleurs qu'un des guides est une célébrité locale au québec puisqu'il a participé à destination Nord Ouest : un genre de Survivor où le but est refaire une expédition dans l'ouest canadien dans les années 1800 dans les conditions de l'époque : outils, canoé d'écorces etc...(voir une interview). Le loustic vaudra en effet le détour : ses récits d'expéditions alimenteront bien les soirées autour du feu (c'est rare quelqu'un qui peut vous faire mourir en rire en racontant comment il est passé à un cheveu de sa propre mort). Mais bon pour le coup le départ de notre "expédition" en elle même est reporté de quelques heures puisqu'Air Canada a retenu certain des participants à Montréal. Pour passer le temps ballade sur le Strip (38°C à l'ombre tout de même) et découverte des fontaines du Bellagio).
Une fois toute la gang rassemblée départ direction Red Rock Canyon (avec un arret au liquor store : on va pas se laisser abattre) pour le premier choc du voyage. A 10mn de voiture de Vegas, on est en plein désert. On passe des pelouses vertes aux cailloux et cactus sans aucune transition. On monte les tentes pour la nuit et on soupe (=diner en francais) juste au coucher du soleil. Je vous laisse profiter des photos:
Le lendemain ce sera direction le Grand Canyon...
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